Vision et brouillard (21/10/2008)

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Le mathématicien Jean Pierre Bourguigon a mis en exergue de sa contribution à l'ouvrage Les Déchiffreurs voyage en mathématiques ce magnifique de texte de Victor Hugo qui ouvre la Légende des Siècles

Il n’est pas de brouillards, comme il n’est point d’algèbres,
Qui résistent, au fond des nombres ou des cieux,
À la fixité calme et profonde des yeux ;
Je regardais ce mur d’abord confus et vague,
Où la forme semblait flotter comme une vague,
Où tout semblait vapeur, vertige, illusion ;
Et, sous mon œil pensif, l’étrange vision
Devenait moins brumeuse et plus claire, à mesure
Que ma prunelle était moins troublée et plus sûre.

 

La Vision vient à bout du brouillard, l'œuvre se construit à partir de sa mise en scène.

 

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